Celle-ci s'est déroulée en Ardèche, non loin d'Alba la Romaine. Une vingtaine de pilotes présent pour en découdre. Le lieu de rendez-vous se trouve sur une aire de covoiturage sous un soleil de plomb. Une fois tout le monde inscrit, direction la pente ! L'accueil des chevaux galopant avec les voitures à été un moment magique.
Une fois sur le bord de la pente, le vent se fait attendre. Nous avons réalisé une manche complète. La deuxième étant annulée faute de vent ou vent trop de travers.
Outre les conditions capricieuses, la TOA respire la convivialité. Ce point m'avait déjà surpris l'année dernière et il se confirme encore. L'organisation y est évidemment pour beaucoup et la position géographique de ce concours en fait une étape incontournable du circuit.
La première journée se termine un peu bredouille mais les essais de bases automatique de Reto et autres discussions en tout genre en font une journée très positive. On en oublie le concours.
Arrivé au camping, c'est un bel orage qui nous attend. Il nous accompagnera toute la soirée et une très grosse partie de la nuit.
Soirée donc très bien arrosée dans tout les sens du terme grâce à l'organisation de Marie Hélène d'un repas avec en fond la finale de rugby Clermont- Stade français.
Après une nuit agitée, la journée de dimanche s'annonce aussi compliquée. Rendez-vous pris au parking de la veille. Les quad sont de sortie ! C'est un peu comme les hirondelles ces bêtes là ! Si elles sortent c'est signe de journée sans vent.
On remballe ! Nouveau rendez-vous à proximité de la pente et nouvelle attente. Les quads sont de nouveau de retour !
Après avoir était non chalant pendant le CDF à Rodez sur ces bestioles je me suis laissé prendre au jeu. Je n'ai pas encore de système fpv mais forcé de constater que c'est addictif. La classe 250 est dans la lignée du f3f finalement et elle n'est (pour moi) pas à mettre au même rang que les autres quadri.
Il y a fort à parier que l'engouement pour le fpv racing n'est pas un effet de mode.
Pendant que tout ce beau monde s'amuse à cache cache derrière les arbres, l'organisation prend la décision de déclarer le concours non valide. Les conditions sont beaucoup trop marginales.
C'est toujours un choix difficile d'en arriver là mais c'est aussi le jeu du f3f. J'en reviens donc au caractère central du concours. Il ne demande pas trop d'effort financier et la distance réduite pour la majorité des pilotes ne fatigue pas trop. Les pilotes sont donc plus décontractés et moins frustrés. Ajouter à cela l'humour inclassable de Yves... C'est un cocktail explosif pour un excellent moment.
J'ai déjà hâte d'y revenir l'année prochaine.
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